Envie de voir des exemples de photo prisent avec le Fujifilm X-T3 ou le Sony A7 III ? Je vous montre mes photos 🙂
La vidéo « Mes photos éte 2019 – Seule la lumière compte ! »
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Le script de la vidéo « Exemple photo pour Fujifilm et Sony »
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Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Aujourd’hui, je vous retrouve pour partager mes photos de vacances avec vous. Donc, ce sont les photos que j’ai faites durant les trois, quatre derniers mois. Donc, ce sont des photos que j’ai faites lors de cette longue pause où j’avais juste envie de prendre des photos sans aucune considération de matériel.
Alors, on va avoir des gens, de photos diverses et variées. On va avoir de la photo de paysage. Évidemment, on va avoir de la photo de Voie lactée. On va avoir de la photo animalière, de la photo macro. On va avoir aussi des photos d’enfant. Alors, certains me demandent parfois, mais pourquoi de la photo d’enfant, Damien. Ce n’est pas terrible. Tout simplement parce que je trouve qu’il y a une grande partie de mon audience et notamment dans les formations qui s’intéressent très fortement à la photo d’enfant.
Je vois beaucoup de gens qui achètent leur Fuji, enfin leur appareil photo parce qu’ils vont devenir papa, parce qu’ils sont papa, parce qu’ils sont grands-parents et leur sujet principal à photographier, c’est leur enfant. C’est pour cela que je partage quelques clichés pour essayer d’inspirer ces gens-là qui parfois me demandent : mais comment je fais pour faire des photos ? Je leur donne des idées de cadrage. Je leur donne les idées de situation, vraiment dans des situations les plus basiques possibles et qui permettent parfois de faire de super clichés. Donc, c’est pour cela qu’il y a toujours et toujours des clichés d’enfant et ici encore une fois et on aura une bonne proportion.
En parlant de proportions sur ces photos-là, comme vous savez, j’ai testé du Sony pendant ces trois, quatre derniers mois. Donc du coup, il y a à peu près 50 % des photos que je vais vous montrer ici qui sont faites avec des appareils photo Sony, 50% qui sont faits avec des appareils photo Fuji. La question c’est : est-ce que vous allez les reconnaître ? Moi, je ne pense pas.
Alors, je ne vais pas vous indiquer si c’est du Fuji ou du Sony, sauf si je vous le dis lors de mon commentaire lorsqu’on regarde la photo pour une raison x ou y. Sinon, je vous laisse vous faire votre propre avis et vous allez vous apercevoir que si vous êtes à peu près comme moi, c’est quasiment impossible de déterminer si cela vient d’un capteur Fuji ou d’un capteur Sony. Tout simplement parce que l’appareil photo n’est qu’un outil.
Ce qui est vraiment important c’est : quel est le sujet que vous êtes en train de photographier ? À quelle heure vous êtes en train de le photographier ? Est-ce que vous êtes aux bonnes heures pour avoir de la lumière intéressante ? Parce qu’après tout, le sujet le plus important de votre photo, c’est la qualité de la lumière. Est-ce que vous allez avoir une bonne lumière ? Si vous n’avez pas de lumière, vous avez beau avoir le meilleur des objectifs, le meilleur des appareils photo, cela ne va pas changer grand-chose et on va le voir ici.
Ensuite, je pense personnellement que ce qui fait la différence au fur et à mesure que les photos s’améliorent, ce n’est pas forcément de passer d’un X-T3 à un Sony A7III ou même à un moyen format, c’est le fait de prendre correctement en main son appareil photo. Est-ce que vous maîtrisez correctement l’histogramme ? Est-ce que vous savez générer une dynamique qui est plus grande que celle de votre capteur en utilisant un bracketing d’exposition ? Est-ce que vous savez faire des bracketing de mise au point par exemple ?
Tous ces techniques font ensuite que vous allez devoir assemblé différentes photos sur votre ordinateur via Lightroom ou via Photoshop ou Capture One ou peu importe, mais c’est surtout là que vous allez impacté le rendu de votre photo plus que dans le choix de la marque de l’appareil photo. Donc, vous allez bien voir si oui ou non, vous allez voir une différence d’homogénéité entre ces photos-là, mais sincèrement elles sont indistinguables pour la grande majorité d’entre elles.
Voilà ! Allez ! On y va. Je pense que cela va être une vidéo assez longue. On verra bien. Alors, la première photo que j’ai envie de partager, c’est le moulin de ma ville, le moulin de Claira. Donc, c’est un monument, enfin historique je n’en sais rien. En tout cas, c’est l’emblème de la ville. Ici, fait lors d’une circumpolaire, je peux déjà vous dire que 90% des photos de nuit que je vais vous montrer sont faites avec un Sony.
Tout simplement parce que – et je l’avais dit lorsque j’avais fait le comparatif Fuji contre Sony à l’époque où le X-T3 est sorti – il y a une vraie différence lorsqu’on est en photo de nuit. C’est vrai que la dynamique est bien meilleure sur le capteur plein format et la montée en iso l’est aussi et on voit une vraie différence au niveau du résultat. Donc voilà une circumpolaire.
Ici, c’est une photo où je l’avais fait à la fois en Fuji et en Sony. J’ai acheté un appareil que certains m’ont vu utiliser lorsque j’étais en stage où j’arrive à mettre ces deux appareils photo côte à côte sur un seul trépied. Donc ici, je sais que c’est la version Sony. Les deux sont quasiment indistinguables. C’est la même chose pour les deux, si ce n’est que le nombre de branches au niveau de l’étoile n’est pas le même. Je trouve que le Sony a tendance à avoir beaucoup de branches de mémoire, 22. Le Fuji ou même le Cannon qui est réputés pour avoir les meilleurs sunstar en ont beaucoup moins et je trouve personnellement que cela donne des sunstar qui sont beaucoup plus jolis.
Alors ici, ce sont des photos qui sont faites à Valensole. Si vous connaissez Valensole, vous savez que c’est un plateau immense sur lequel se trouve énormément de lavande. Beaucoup me demandent : mais pourquoi tu vas dans cette galère de Valensole ? Tout le monde fait les mêmes photos là-bas. Parce que sincèrement, je trouve que c’est un exercice génial, c’est un endroit extraordinaire qui est très vaste et ce n’est pas vrai de dire que tout le monde fait les mêmes photos parce que moi, je m’y suis perdue à Valensole. Mais vous avez la possibilité de vous perdre, d’explorer les chemins, de chercher des compositions.
Il y a vraiment beaucoup de choses intéressantes à faire. C’est un endroit génial pour faire des photographies de paysages, pour faire de la photographie macro, pour faire de la photographie de voie lactée. Il y a vraiment beaucoup de choses à faire à Valensole.
Alors ici, c’était le feu d’artifice du 14 juillet. Très bien. Ici, je suis à Center Parcs du côté de Strasbourg. Donc, c’est à l’intérieur du parc. Il y a des éclairages pas faciles pour arriver à faire cette photo-là. C’est un assemblage de plein de photos. La Voie lactée à l’intérieur du parc. Voilà une voie lactée faite à Port Fitou à côté de chez moi.
Alors ici, une photo d’enfant dans un parc de jeu. Vous allez voir que j’ai pris le parti de tester. Je trouve que le fait d’incliner les photos d’enfants dernièrement donne du dynamisme aux photos. Alors, c’est volontaire. Ici en l’occurrence, je me suis servi du rail pour amener à mon sujet, je trouve que cela apporte du dynamisme. Mais vous allez voir que la plupart des photos d’enfant que je prends sur le fil de l’action, j’essaye de les incliner parce que je trouve que cela leur donne un petit truc en plus.
Donc là, un portrait classique. Cette photo-là, vous la prenez un Fuji ou en Sony, vous ne verrez jamais la différence. Voilà ici, c’est une photo animalière d’un pélican qui se secoue. On voit tous les brins d’eau, donc 1/640e de seconde. Alors voilà ici, c’est la dernière photo de voie lactée que j’ai faite. C’est une commande. En fait, l’histoire débute dès le mois de mai avec cette photo ici où je me suis planté. Cette photo, c’était un brouillon. De toute façon, je n’ai pas pu terminer mon brouillon parce que les nuages sont arrivés.
En fait lorsque je fais des photos de voie lactée, généralement j’amène plutôt un XF10-24mm f4, un ultra grand-angle qui va jusqu’au grand-angle, jusqu’au 24 mm. Sauf qu’ici le sujet est extrêmement loin, on n’a pas de manière de se rapprocher et c’est vrai que lorsque vous prenez la photo à 24 mm, vous avez cela. Bon le sujet, les orgues d’Ille-sur-Têt en l’occurrence, c’était tout petit. Donc, je me suis organisé et j’y suis revenu deux ou trois mois plus tard pour faire cette photo-là.
Et cette photo-là, elle a pu être réalisée uniquement parce que je suis au 50 mm. Donc autant dire qu’on est presque les zooms. Si vous voulez prendre la Voie lactée aux 50 mm, vous avez intérêt à avoir une monture équatoriale. J’ai une monture motorisée qui va permettre à l’appareil photo de suivre la Voie lactée de façon à ne plus être tributaire du temps de pause limitée normalement par la règle des 500. Donc ici, je crois que c’est une pause de deux minutes pour cela.
En l’occurrence, l’avant-plan, donc toutes les orgues sont prises dans les toutes dernières minutes de l’heure bleue de façon à avoir encore un peu de lumière et avoir beaucoup de détails dans ces orgues pour cette photo qui était en fait une commande d’un client. Donc, c’est comme cela que j’ai pu avoir cette qualité-là. Mais tout est parti d’un brouillon où je me suis planté, où j’ai essayé, vous allez voir qu’il y a plusieurs photos comme cela dans les photos que je vous présente. Il y a aussi des tests et au bout d’un moment, on s’améliore et on corrige.
Voilà une photo aussi que j’ai ratée. Je ne suis pas du tout content de la colorimétrie de cette photo et je n’arrive pas à m’en sortir. Je ne suis personnellement pas très content des verts, pas très content des jaunes. Bref, il n’y a rien qui va sur cette photo. Voilà, ici une photo encore une fois à Valensole, qu’est-ce qui est super sur cette photo ? Qu’est-ce que j’aime moi personnellement sur cette photo ? Pourquoi je l’ai prix ? C’est la qualité de la lumière. Là encore, ce n’est pas l’appareil photo qui fait la lumière.
Enfin voilà, donc ici on voit qu’il y avait beaucoup de nuages et ces traînées de blanc ici et ici qui sont là et cela donne ce super cadrage-là que j’aime bien. Voilà donc le portrait d’un chien. Je ne sais pas pourquoi j’ai pris cela. Cela, c’est le feu d’artifice du 15 août, donc dans un port à côté de chez moi. Et le feu d’artifice en plus était juste à côté de la lune. Alors évidemment, je ne pouvais pas avoir les deux sur la même photo, sur la photo où j’ai pris le feu d’artifice qui fait une seconde, la lune est entièrement cramée. J’ai pensé puisque j’étais sur trépied à faire une mesure spots sur la lune et j’ai pris une photo où j’avais vraiment que la lune, mais quasiment tout est bouché à côté et j’ai fait l’assemblage en posttraitement.
Voilà ! J’ai eu l’occasion d’aller début août au parc animalier de Sainte-Croix dans lequel j’ai testé l’A7R IV avec le nouvel objectif, le FE 200-600mm qui est réservés pour l’animalier. Donc, toutes les photos qui sont prises au parc animalier de Sainte-Croix, elles sortent du capteur de 61 mégapixels de l’A7R IV et j’ai décidé de faire une série. J’ai eu envie d’essayer de prendre en portrait, de faire les portraits des animaux en gros plan au niveau de la tête. Alors, ce n’est pas évident, ce n’est pas des modèles qu’on fait poser, mais j’ai réussi quand même à en faire quatre ou cinq.
Ici, c’est une photo à Vichy. C’est levé du soleil. Il n’y a rien d’intéressant. Puis au bout d’un moment, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, il y a comme des nuages qui se forme, enfin de l’humidité quoi, qui se forment au-dessus du lac et qui donnent comme cette vapeur-là qui est au-dessus du lac qui se promenait en plus. On a les couleurs dans le ciel et sur la maison ici, des couleurs chaudes de lever du soleil. Puis voilà, cela fait cette photo tranquille.
Idem sur la route des vacances. Je suis souvent passé sur le viaduc de Millau. J’ai toujours une lumière dure. J’ai toujours une lumière qui est difficile. Je ne suis jamais réussi à vraiment à prendre une photo qui m’a intéressé et ce jour-là, je suis passé, beaucoup de nuages, la lumière était filtré, des rayons intéressants, de la lumière douce et j’ai cette photo que, ma foi, j’aime plutôt bien. Mais encore une fois, ce n’est pas parce que c’est du Fuji ou c’est parce que du Sony, c’est parce que la lumière à ce moment-là était intéressante.
Voilà une photo d’enfant sur une balançoire, en gros plan, de la macro 1/2000e de seconde. Cela va très vite. Les brindilles vont très vite, toujours de la macro. Ici c’est une photo faite au Sony parce qu’on dit il y a beaucoup davantage au plein format, mais il faut quand même penser que le plein format permet aussi d’avoir une profondeur de champ plus petit, donc un bokeh plus profond. Mais enfin, c’est aussi en contrepartie d’une profondeur de champ qui parfois permet d’avoir carrément le nez qui est flou et les oreilles qui sont quasiment floues aussi. Donc souvent, moi j’ai des objectifs qui ouvrent beaucoup sur les capteurs plein format et je ferme beaucoup l’ouverture parce que sinon on a ce genre de rendu qui n’est pas si flatteur que cela.
Voilà un petit souvenir ici, je crois reconnaître du classique de chez Fuji, toujours la série à Sainte-Croix avec des animaux en portrait. Un tournesol, j’ai voulu faire le dom du soleil qui réponde au dom du tournesol, donc classique quoi, de la macro. Évidemment début juillet, il y a eu l’éclipse de Lune. Je n’ai pas résisté à faire cette éclipse. Éclipse que j’ai faite avec un trépied, avec le Fuji XF 100-400 avec le doubleur de focale, tout à fond.
Donc, je crois que cela fait du 1200 mm de mémoire, en équivalent. La plus grosse difficulté une fois que vous êtes à ce genre de focale-là, c’est d’arriver à garder la lune à l’intérieur de votre cadre parce que même si vous êtes sur trépieds, déjà la trouver c’est extrêmement difficile parce que c’est extrêmement sensible et ensuite vous allez voir à quelle vitesse elle se déplace dans le cadre. C’est ahurissant.
Donc là, j’ai gardé cette prise-là, j’ai fait toute l’éclipse. Je n’ai pas gardé au moment où l’éclipsé était à son maximum parce que j’ai trouvé que cette prise-là était particulièrement intéressante grâce aux voiles nuageux qui quelque part ajoutaient un ingrédient dans ma photo. Allez une macro avec une libellule, bon c’est un peu toujours la même chose, mais moi je m’amuse à faire ces macro-là. Je trouve cela très reposant. Voilà un brouillon de circumpolaire.
De la photo d’enfant, pareil des souvenirs. J’ai fait le choix de la rafale qui est venue voir de par chez moi, très difficile d’avoir une photo intéressante. La seule chose que j’ai faite ici à la retouche, j’ai rendu un peu moins, j’ai désaturé le bleu pour le rendre un peu plus gris pour que cela se coordonne un peu plus avec la rafale. J’ai fait ressortir les projecteurs qui avaient cette couleur orangée, mais après on met un peu de clarté ici sur le filet sur le côté, sur le filet d’air que crée la rafale, mais après c’est difficile d’avoir une photo réellement intéressante.
Voilà ici, c’était un coucher de soleil particulier. On verra la photo, je pense, un peu plus tard et j’ai essayé de mettre là un brin de l’avant sur le coin et que ce brin amène au soleil comme cela en plus. J’ai eu la chance d’attendre qu’il y avait une abeille, que l’abeille arrive. En plus, on voit bien la rétroéclairage de l’abeille. Moi, j’ai bien aimé cette photo-là.
Ici encore une fois une photo d’enfant sur une scène classique. Quand vous faites une balade en trottinette, comme cela, vous voyez, le simple fait de pencher un peu l’appareil photo, je trouve que cela donne du dynamisme à la photo. Alors la plus difficile, cette photo-là, je ne pense pas que j’aurais pu la réussir sur mon Fuji ou alors pas avec autant de facilité. Ici clairement, c’est une photo qui est prise avec le Sony grâce à une détection de l’œil qui est un tout petit peu plus performant que sur le Fuji.
Et notamment quand cela va extrêmement vite comme ici sur une tyrolienne, on arrive parfois à avoir la bonne netteté sur l’œil alors que la profondeur de champ est extrêmement réduite. C’est quelque chose qui n’est pas si évident à faire sur le X-T3 malgré un autofocus génial. C’est là où peut-être que le X-T3, je dis souvent, il est à 7 sur 10 en reconnaissance des yeux et le Sony a peut-être 8 sur 10. C’est pour ce genre de photos, peut-être, dans de rares cas où vraiment j’ai pu voir la différence.
Donc ici encore une fois, si vous regardez bien l’horizon, il est penché et c’est fait exprès. Évidemment on voit à quel point la main est floue, la profondeur de champ est extrêmement petite. Pourtant la mise au point est bien l’œil. Voilà quelques souvenirs de plage. J’ai pris mon grand-angle à la plage, ici avec une composition globalement classique, en mettant à ras de l’eau, en mettant l’eau dans un coin, classique. Voilà à Valensole. Voilà entre deux arbres, entre deux feuilles, je crois.
Pareil, des souvenirs de vacances. Ici ce qui m’a, pas de commentaire, ce qui m’a plu c’est surtout la qualité de la lumière. Il y avait quelqu’un que j’ai effacé sur la photo qui était en train d’aspirer, je ne sais pas ce qu’il faisait, il aspirait des feuilles. Cela faisait énormément d’air. Cela brassait de la poussière au moment où on avait ces rayons de soleil qui percutaient les arbres et cela donne cette photo que ma foi j’aime plutôt bien.
Même si j’aurais préféré avoir un sujet sur la photo, avoir une présence humaine, quelque chose d’intéressant, malheureusement je ne l’ai pas. Voilà au grand-angle, alors là il ne faut pas avoir peur. L’appareil photo, il est quasiment dans l’eau. Il est à 2, 3 cm de l’eau. Mais bon, cela permet de faire des photos sympas. Cela, c’est le feu d’artifice de la Saint-Jean.
Donc un feu d’artifice où j’ai cherché pendant longtemps une composition. Je désespérais d’arriver à faire une bonne photo, mais finalement j’ai fini par trouver un point de vue où on voit le pont. Il répond aux feux d’artifice qui est en plus de l’autre côté et je cherchais un peu un sujet humain intéressant devant et je tombais sur ce groupe de trois enfants qui sont devant de dos qui regardent le feu d’artifice. Cela fait vraiment quelque chose que je trouve sympa. C’est la photo de feux d’artifice que je préfère de ma saison.
Voilà, cela se passe de commentaire. Bon, j’ai essayé de l’animal ou de la macro en noir et blanc. Je ne sais pas trop ce que cela donne. En tout cas, voilà ce que j’avais fait. Voilà à Disneyland Paris. C’est l’occasion d’essayer de capturer des expressions, vraiment sympa sur les têtes de nos enfants. Toujours à Vichy. Ici ce que j’avais bien aimé, c’était le reflet de cette tour qui fait un peu urbaine dans ce lac qui lui fait un peu naturel avec en ombre chinoise ces canards.
Le moulin sur lequel tout à l’heure on avait fait la circumpolaire. J’étais retourné ici dans l’idée d’en faire un peu en ombre chinoise avec les couleurs de lever du soleil. Voilà deux chiens qui jouent. Un coucher de soleil toujours à Valensole sur un arbre qui a attiré notre regard sur le bord de la route. On s’est arrêté. Évidemment, on essaye de mettre le soleil au niveau du tronc d’arbre pour essayer de l’éclater en étoile et cela fait cette photo qui est retouchée en carré, pas mal.
Voilà, je vous ai dit une macro de nouveau en noir et blanc, mais c’est assez dur. Je ne suis pas sûr que cela me plaise. Souvent des fois, j’essaye comme cela des traitements et c’est avec le temps, plusieurs mois après que vous vous dites : oui, non c’était une bonne idée ou ce n’était pas une bonne idée, mais il faut essayer. Voilà une autre idée à vous soumettre sur les photos d’enfant, c’est les filets ce n’est pas réservé uniquement aux grands prix de formule 1 ou au grand une moto. Lorsque vous allez avec vos enfants dans une foire, lorsque vous trouvez du kart, lorsque vous trouvez même un manège qui tourne, vous avez la possibilité d’en faire un filet et c’est dommage de s’en priver.
Ici, regardez, c’est un simple filet. Pour faire un filet, en fait c’est l’inverse. Généralement, lorsqu’on veut faire ce genre de photos, on prend l’appareil photo, on se met à 1/250e de seconde ou à 1/100e de seconde. On est obligé de monter dans les iso parce qu’on est en basse lumière, on est souvent en iso 6400 et on a une photo où il y a beaucoup de bruit. Mais tout est figé sur la photo. On n’a pas forcément l’impression de vitesse. Si vous essayez de faire un filet, un filet c’est simplement l’appareil photo qui suit le sujet et vous faites une rafale si vous voulez en suivant le sujet.
Si vous adoptez une vitesse extrêmement basse, vous allez avoir deux avantages. Un, vous allez descendre radicalement en iso. Et deux, vous allez essayer de transmettre la sensation de vitesse grâce à un filet. Ici, vous aurez noté toujours cette ligne tordue qui moi je trouve ajoute du dynamisme. Ensuite évidemment, on a l’impression de vitesse. Alors pour réussir le filet, il faut que votre sujet soit net. Ce n’est pas évident, surtout à 1/8e de seconde, vous n’allez pas avoir la meilleure des nettetés. Ici de mémoire, en plus je suis avec A7R IV, ouais c’est cela. Je suis avec l’A7R IV à 24 mm ici. Donc, je suis au grand-angle. Sur du 61 millions de pixels, ce n’est même pas la peine, vous ne serez jamais nette à 1/8e de seconde.
Si vous voulez faire un filet, pensez bien que vous ne devez pas être en obturateur mécanique, enfin vous ne devez pas être en obturateur électronique et vous devez penser à désactiver la stabilisation ou à réduire la stabilisation s’il y a un mode qui permet de faire un filet. Voilà donc là ici aussi, encore une fois, un filet. Donc ici, je suis à 1/30e parce que le sujet est beaucoup plus gros.
Le pont Eiffel toujours sur la route des vacances, un panorama. Voilà, cela s’est fait avec un Olympus TG-5. Des souvenirs de vacances, des souvenirs de foire. Je vois cette lampe-là qui s’éclate lorsque dans mon viseur. J’essaye de faire cela au moment où le manège passe. De l’animalier, souvenir, souvenir, voilà toujours cette série en carré. Celle-là, c’est celle qui a eu probablement le plus grand succès sur Instagram. C’est celle qui a été la plus partagée d’ailleurs. C’est marrant, comme quoi les pandas roux, cela cartonne.
Disneyland Paris, spectacle Disney illumination en clôture, pas facile à faire comme photo. Je me suis fait avoir. J’ai dû y retourner une deuxième fois. La première fois, en général lorsque je fais des photos de feu d’artifice, je fais mes réglages vers le milieu, début milieu. J’ajuste et ensuite je suis prêt pour le final. Sauf que là à Disney, sur le final, ils envoient énormément de patates et tout était absolument cramé, avec les réglages qui marchaient bien au milieu du spectacle. Donc la deuxième fois, je ne m’y suis pas faire voir et j’ai cette photo qui ma foi j’aime plutôt bien.
Bon évidemment, elle n’était pas tout à fait comme cela. Ceux qui ont suivi mes story Instagram savent que j’ai supprimé quelques panneaux. Il y a beaucoup de personnes sur la photo pour qu’il y ait ce rendu-là parce que sinon on a l’impression je suis tout seul. Voilà un portrait. Alors voilà pourquoi j’aime Valensole parce que parfois on peut se perdre complètement au milieu de nulle part, dans une zone complètement isolée et arriver à se dire : mais ouais, mais là, cela ferait une belle photo, cela ferait une belle composition et c’est ce qui m’est arrivé.
Je me suis arrivée là. Je me suis garé pour essayer de trouver quelque chose sur le téléphone. Puis, je me suis dit : mais c’est incroyable, la Voie lactée, elle arrive pile sur le chemin. On a en plus un éclairage ici qui vient de la droite, qui vient d’une usine qui travaille toute la nuit pour faire de la distillé. On a en plus une espèce de collines où on a des ombres chinoises d’arbres au loin. On n’a vraiment pas mal de choses. On a ces deux gros arbres ici qui ne se chevauchent pas avec la Voie lactée.
Si on zoome un peu ici, on a des ruches d’abeilles, vraiment une composition sympa. Mon seul regret sur cette photo, c’est de ne pas avoir pensé à faire une photo avec une mise au point sur l’avant-plan parce que j’ai l’avant-plan qui est un peu flou. C’est un peu dommage et je pense que j’aurais pu faire une photo encore meilleure, si j’avais pensé à faire une photo pour avoir un avant-plan nickel. Donc, j’aurais eu plusieurs photos évidemment, une photo pour un avant-plan nickel, une photo à l’infini. Tout cela s’assemble sur l’ordinateur, mais c’est bien là où je dis que le matériel c’est bien, mais savoir l’utiliser pour en tirer parti quel que soit le type de capteur que vous avez, c’est encore mieux et cela impacte beaucoup plus vos photos.
Voilà bon là, c’est pareil. Là, c’était un moment extraordinaire. On vient ici faire un coucher du soleil et on se retrouve à un endroit où il y a un déluge d’eau, juste au fond des rangées de lavande, des éclairs de partout, une ambiance incroyable dans ce champ, vraiment un moment incroyable. Trois ans que je vais à Valensole, c’est la première fois que cela m’arrive d’avoir un moment comme cela.
De la macro, beaucoup plus de douceur comparée à ici, un spectacle dure. Donc les papillons, alors encore une fois, si vous regardez bien, c’est une photo où je suis couché par terre. Donc, c’est une photo qui est prise vraiment quasiment au niveau du sol. Je pointe plutôt vers le haut de façon à avoir ce rendu-là. Et ici en l’occurrence, le bokeh, l’idéal c’est d’arriver même à prendre, à mettre la petite bête que vous êtes en train de photographier, moi ici mon papillon par exemple, de façon à ce que le bokeh soit créé dans la direction du soleil. Et idéalement si le soleil est filtré par des végétations, c’est encore mieux. Cela permet d’avoir vraiment une douceur extrême. Mais bon, c’est plus facile à dire qu’à faire.
Voilà une photo que j’ai loupée. Un bon sujet pour l’année prochaine. Loupée parce que tout simplement, parfois vos yeux vous demandent. C’est-à-dire que les yeux ont une dynamique qui est le double ou le triple de celle de votre appareil photo et on ne se rend pas compte parfois qu’il n’y a vraiment pas du tout de lumière. Ici, je suis avec l’A7III. Donc avec la dynamique du A7III qui est censé faire quasiment ce qu’il y a le mieux sur le marché, pourtant c’est de la bouillie. C’est vraiment de la bouillie.
Encore une fois, vous voyez on a quasiment que des informations de couleur, on n’a plus aucun détail. Tout simplement parce que c’était un endroit qui était extrêmement sombre et je me suis fait piéger par mes yeux. Sur place, je me suis fait piéger. Donc du coup, cela me donne ce rendu-là qui n’est pas terrible et encore une fois, vous voyez, cela ne dépend pas du matériel. Là, j’avais le super matériel. Si on ne l’utilise pas bien, cela aurait été la même chose avec le Fuji. Si on ne l’utilise pas bien, à la fin vous avez un résultat qui n’est pas qualitatif.
Ici ce que j’aurais dû faire, c’est probablement préparé l’avant plan comme je l’ai fait sur les orgues de là-bas, au moment où on était en fin d’heure bleue, quand il y avait encore de la lumière pour vraiment avoir une belle qualité de lavande et ensuite assemblé la Voie lactée par-dessus. Parce qu’une fois que la lumière était partie, il suffit qu’il y ait un tout petit peu de vent. Même si vous faites une pause longue, vous avez les brins de lavande qui sont flous. C’est insoluble. Bon, on ne loupe pas à tous les coups quand même.
Une circulaire, donc circumpolaire, vous avez l’appareil photo qui pointait vers le nord, vers polaris. Ici polaris, c’est vraiment au centre de la photo, de façon à bien voir ces lignes qui montrent la rotation. Donc ces lignes, c’est à peu près 90 minutes d’exposition, donc j’ai fait une photo toutes les minutes et ensuite les photos sont empilées. Cette fois-ci appareil photo orienté vers le sud, orientation vers le panorama de voie lactée, ici d’une meule à une autre. Et ici, je n’ai pas oublié de faire la mise au point sur l’avant-plan, donc j’ai du détail même dans les bottes qui sont proches.
Voilà ! Panorama qui tombait bien. Franchement, la pollution lumineuse, elle est juste au centre et tout. Des fois, c’est top. Voilà ici, c’est la scène qu’on a vue tout à l’heure où on avait une abeille qui avec un brin de lavande sur l’abeille qui pointait vers le soleil, on avait un soleil particulier, très rouge. C’est cette scène-là. On avait énormément de voiles nuageux. On a eu comme une, je ne sais pas, un coucher de soleil très poussiéreux, très rouge, très lointain, cela donne cette photo. Une voie lactée.
Et enfin dernière photo, c’est un… C’est fait dans la salle de bains. C’est fait avec un flash de façon à cramer le plus possible la pièce. Donc, le flash est orienté. C’est un flash cobra qui est orienté plutôt vers le plafond.
Et voilà, c’est terminé pour ce partage de photos. J’espère que vous avez apprécié de les regarder. J’ai essayé de les commenter comme j’ai pu pour essayer de partager quelques astuces avec vous et décrire un peu les situations dans lesquelles j’étais. Ce que je veux que vous reteniez de cette série de photos, c’est que je n’avais vraiment pas envie qu’on tombe dans un comparatif Fuji vs Sony. Je ne sais pas ce que vous en avez pensé à la maison, mais c’est absolument impossible de savoir si cela vient de la marque a ou de la marque b parce que ce n’est vraiment pas cela qui est important.
Ce qui est important, c’est quel paramètre j’ai utilisé ? Quel angle j’ai utilisé ? Quelle composition j’ai pu faire ? À quel endroit j’étais ? À quelle heure j’y étais ? Avec quelle qualité de lumière devant moi ? Et tous ces paramètres-là sont bien plus importants que : est-ce que j’avais tel objectif ou tel objectif ou tel boîtier ou tel boîtier.
Avant tout voilà, ce qui va faire la photo, c’est le sujet que vous êtes en train de photographier et le moment où vous êtes en train de le photographier. Allez ! Merci d’avoir suivi cette longue vidéo et je vous dis à bientôt pour la suite.
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