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Plage Dynamique : DR AUTO, DR100, DR200 et DR400

Fujifilm Plage dynamique

Table des matières

Disponible sur tous les Fujifilm X-T3, X-T2, X-T20, X-H1, X-E3, X-Pro2 et même sur les anciens X-T1 et X-T10. Je vous explique le but de cette fonction de PLAGE DYNAMIQUE que vous pouvez configurer à :

– DR AUTO
– DR 100
– DR 200
– DR 400

  • Qu’est ce que fait cette fonction ?
  • Comment ça marche ?
  • Faut-il l’utiliser ?
  • Est-ce que ça marche en JPG ou RAW ?
  • Est-ce bien supporté par les logiciels de post traitement ?
  • Faut-il faire confiance a DR AUTO ?

 

La vidéo « Plage dynamique DR »

→ Cliquez ci-dessous pour démarrer la lecture de la vidéo :

 

Le script de la vidéo « DR AUTO, DR100, DR200 et DR400 »

→ Attention, je vous aide en vidéo et le texte ci-dessous n’a pas vocation a être lu car il a été généré automatiquement. Intéressez-vous plutôt à la vidéo ci-dessus donc 🙂

Alors, je ne sais pas quand est-ce que je vais sortir cette vidéo, mais disons qu’il y a très récemment, je viens de sortir une vidéo sur le DR auto que je vous déconseille d’utiliser et je vous conseille plutôt de désactiver cette fonction et de la mettre à DR100. J’ai fait cette vidéo lorsque je venais de répondre à toute une série de mails.

Dans la série de mails, il y avait trois personnes qui se plaignaient de n’avoir aucun, on avait le même bug, mais toutes étaient reliées toujours à cette fonction-là. C’est une fonction que personnellement, je n’apprécie pas parce que moi aussi quand je l’utilise, elle me pose des soucis et donc, je me suis contenté de faire une vidéo un peu, j’ai envie de dire, lapidaire pour dire il faut mettre tel paramètre à telle fonction. Ne me demandez même pas pourquoi, je ne vous explique pas pourquoi, c’est comme cela.

Effectivement, certains m’ont fait noter que ma vidéo, elle était quand même un peu abusée et qu’ils ne comprenaient pas du tout pourquoi je disais cela. Ils ne comprenaient pas pourquoi je posais ce conseil-là et que bon c’était parfois même un peu ridicule.

Je veux bien admettre tous les défauts et je reconnais que cette vidéo-là, elle n’a rien expliqué. Moi qui aime la pédagogie et qui aime expliquer aux gens, là je n’ai rien expliqué. Donc, je vais essayer un deuxième coup déjà d’expliquer concrètement ce que moi j’ai compris du DR. Parce que je dis, moi, ce que j’ai compris du DR parce que ce n’est pas quelque chose qui est simple. C’est quelque chose qui est hyper compliqué.

Taper dynamic range Fujifilm, vous allez tomber sur des forums avec des postes et des postes et des postes et des postes de gens qui expliquent des choses qui sont contradictoires puisque le fonctionnement de cette fonction-là, elle n’a jamais été expliquée par Fujifilm.

Fujifilm n’a jamais dit dans aucun manuel : on fait cela, on fait cela de cette manière-là. Donc, les gens essayent de deviner d’après des tests. Alors moi-même, je suis convaincu que cela marche d’une certaine manière que je vais vous expliquer, mais pour en être sûr à 100 %, il faudrait être ingénieur Fujifilm, ce que je ne suis pas.

Plage dynamique Fujifilm

On va aller sur l’ordinateur, je vais vous expliquer un peu comment cela fonctionne et je vais vous expliquer donc une photo en DR100, DR200, DR400, une photo prise manuellement et je vais vous montrer un peu tout cela, comment cela fonctionne et qu’est-ce qu’elle fait exactement cette fonction-là.

Allez, on va sur l’ordinateur. Alors, voyons voir cette fonction de DR auto. Déjà, je vais vous expliquer à quoi il sert et comment elle fonctionne. Cette fonction, elle va vous permettre de prendre des photos à DR100 ou DR200 ou DR400. Alors, c’est peut-être du charabia pour vous, mais en fait cela concerne la plage dynamique.

La plage dynamique, c’est la possibilité finalement d’avoir moins de zones qui vont être toute blanche. Là, par exemple voyez, la fenêtre est toute blanche parce qu’elle a dépassé la plage dynamique. Donc, au lieu de voir l’arbre qui est derrière la fenêtre, on ne voit que du blanc. C’est la même chose dans toutes les zones noires. Par exemple, bon là on n’en a pas trop encore sur cette image-là, mais on a des zones qu’on va dire, elles sont complètement bouchées parce qu’on ne voit aucun détail dedans.

DR 100, DR 200 ou DR 400 ?

Et justement, la plage dynamique c’est la capacité pour l’appareil photo de récupérer du détail. Par exemple ici, je vais vous la faire simple. Si je compare cette photo, prise en DR100 et cette photo prise en DR400, regardez, on va regarder à travers la fenêtre. Là où avant on avait un gros rectangle blanc où tout était perdu, on commence à voir l’arbre se dessiner lorsqu’on arrive à DR400. Et si vous prenez le DR, du coup le DR par exemple 200, on s’aperçoit qu’on est à une position intermédiaire.

Donc à DR100, c’est l’image d’origine sans aucune modification. À DR200, l’appareil photo commence à récupérer des détails dans la fenêtre. On le voit ici. À DR400, il va un peu plus loin dans la récupération de détails pour ne plus avoir ce gros carré blanc. Donc, c’est une fonction qui part d’un bon sentiment de la part de fujifilm et qui est là pour améliorer les JPG et les RAW. Parce que oui cette fonction-là s’applique aussi bien sur un JPG que sur un RAW.

Cette fonction-là, elle est inscrite directement dans les métadonnées. Donc par exemple, si je vais sur la métadonnée de cette image-là, que je regarde toutes les métadonnées inscrites dans le fichier, on va retrouver plusieurs champs qui lui sont dédiés. Auto bracketing : on, auto dynamic range : 400 %. Donc là, on voit qu’on est en mode auto et que le dynamic range a été sélectionné à 400 et on a des valeurs ensuite de highdynamic range standard et on voit qu’on est en mode auto qui peut aller de 100 à 400.

DR en JPG ou RAW ?

Le problème, c’est que cela impacte aussi bien le JPG que le RAW. Pour le JPG, il y a moins de problèmes parce que le JPG, il est codé. Toutes les données, toutes les couleurs, tout est codé dans le fichier. On n’a pas de problème. Pour le fichier RAW, c’est un peu plus subtil parce qu’en définitive et je vais vous montrer comment fonctionne cette fonction, mais pour le fichier RAW, lightroom ne va pas trop savoir quoi en faire finalement.

C’est-à-dire que vous avez l’impression que vous prenez un fichier RAW qui est correctement exposé parce que c’est ce que montre l’appareil photo, c’est ce que vous lit l’appareil photo quand vous êtes en train de regarder la photo, mais quand vous allez arriver dans lightroom, vous allez avoir cela, une photo qui est sous-exposée.

Ici, j’étais en JPG plus RAW, donc je prends exactement les mêmes photos en format JPG et en format RAW et on se retrouve avec lightroom qui vous donne une photo qui est sous-exposée alors que pourtant regardez les paramètres 1/50eF5.6 ISO 800 pour les deux images. Pourtant, il y a une image qui est claire et une image qui est sombre au niveau du RAW. Et cela, c’est un comportement qui peut quand même troubler lorsqu’on arrive sur cela et qu’on ne comprend pas.

Lightroom et les DR

En fait tout cela, c’est lié au fait que lightroom interprète quand même assez mal, voire pas du tout cette valeur. Mais cela, cela va dépendre des logiciels, Capture One là, j’étais en train de lire le livre de RicoPfirstingerlà. Par exemple, il fait le détail logiciel par logiciel de qu’est-ce que font les logiciels de cette valeur-là. Par exemple SILKYPIXde chez Fujifilm, cela va marcher très bien. Vous avez Capture Pro qui lui va avoir tendance à bien faire marcher cette fonction-là, mais ensuite il va vous supprimer le curseur pour récupérer les hautes lumières par exemple.

Iridient Developersemble être celui qui les tolère le mieux. Bon bref, il fait la liste comme cela en fonction des logiciels que vous allez utiliser. Si vous utilisez un fichier RAW, le résultat ne va pas être le même, sans compter que vous allez être déçu, que vous allez vous retrouver avec un fichier qui est à la base, il est sous-exposé. Cela, vous n’en étiez pas forcément conscient au moment de la prise de vue.

Alors comment fonctionne cette fonction ? Je vais essayer de le refaire manuellement. Donc, j’ai désactivé la fonction. Alors ici du coup, je vais réinitialiser. J’ai désactivé la fonction. J’ai pris la photo avec les mêmes paramètres 1/50ede seconde F5.6 ISO 200. Je vais vous expliquer comment on fait pour manuellement reproduire le DR400 pour que vous compreniez comment marche cette fonction.

Alors, vous avez peut-être noté que je suis en ISO 200 alors que là l’image qui a été prise avec le DR400 affiche ISO 800. En fait, c’est moi qui ai raison. C’est-à-dire que l’image prise aussi bien lorsque vous êtes en DR200 ou en DR400 est prise à ISO 200. C’est-à-dire que Fujifilm est évidemment, on ne va pas, on ne va rien leur apprendre aux gens de Fujifilm que la plage dynamique diminue en fonction des ISO. Si vous vous mettez à 800 ISO, vous avez perdu presque deux stops de plage dynamique par rapport au fait de prendre la photo à ISO 200.

Donc, Fujifilm va évidemment, le but de cette fonction, c’est au contrat d’étendre de la plage dynamique et pas de la réduire. Donc la photo, elle n’est pas prise à ISO 800. À mon sens, c’est un mensonge. Moi, je suis convaincu que la photo, elle est toujours prise à ISO 200. Par contre, les ISO sont ensuite partiellement poussées de manière logicielle sur certaines parties qui sont les parties les plus sombres de l’image.

Donc ici, mon image a été prise à ISO 200. Donc, j’ai pris une correction d’exposition de –2 pour sous-exposé l’image de deux stops, donc sous-exposition de l’image de deux stops et ensuite ce que va faire à mon sens l’appareil photo, quand vous avez la fonction par exemple DR400, c’est que vous allez avoir une correction d’exposition qui va être appliqué, alors ici sur lightroom, je l’applique sur tout, mais qui va être appliqué sur les tons sombres de l’image et évidemment, vous allez récupérer les hautes lumières et vous allez atteindre quelque chose a à peu près comme cela.

C’était à peu près les résultats que vous auriez, je pense. On va comparer. Mais la photo, elle est sous-exposée de base comme si vous faisiez une correction d’exposition de –2 et ensuite les ISO, c’est une façon pour dire que toutes les parties sombres de l’image sont surexposées par rapport à la prise de vue.

Alors ici, si je compare ce que me donnait la fonction DR400 d’origine et l’image que moi j’ai obtenue en faisant ces réglages-là, on s’aperçoit qu’on atteint globalement le même niveau. Donc, il faudrait toucher les curseurs pour être exactement au même niveau, mais globalement c’est comme cela que la fonction fonctionne.

Donc ici en l’occurrence, il récupère un peu plus. Je vais me mettre à +70 par exemple. On va dans la grille. Je vais comparer les deux images. Et là, cela me paraît pas mal. Donc là, je suis allé un peu trop loin.  Donc la vérité, elle doit être aux alentours de –60 dans lightroom puisqu’on n’a pas tout à fait exactement la même image. Ici, j’ai récupéré plus au niveau de l’arbre.

En tout cas, le fonctionnement c’est cela, c’est vous sous-exposé et la partie qui est devenue sombre, vous mettez un supplément comme si vous poussiez les ISO que de manières sélectives dans une partie de la photo. Donc voilà comment fonctionne cette fonction.

Les inconvénients des DR

Alors, on va voir ensemble maintenant pourquoi je déconseille cette fonction parce qu’effectivement, elle part d’un bon sentiment et comme vous pouvez le voir, elle a des bons effets. Pour autant, je vous aurais noté qu’ici j’ai travaillé en DR400, le DR400 n’est jamais utilisé en DR auto quand vous utilisez cette fonction-là puisque je ne sais pas pourquoi fujifilm a jugé « dangereux et trop poussé ce type de correction-là. »

Je pense que comme ils ne sont pas sûrs de leur détection à quel moment il faut l’appliquer, ils trouvent que le fait, ils ne voudraient pas se tromper trop et ils ne voudraient pas que les utilisateurs soient vraiment déçus encore plus que ce qu’ils sont aujourd’hui. Donc Fujifilm au lieu d’aller sur DR400 va s’arrêter à DR200. Donc du coup, la meilleure correction que Fujifilm vous applique quand vous êtes en DR auto, c’est celle de gauche.

Alors que pour quelqu’un qui va à la limite voudrait et serait d’accord pour utiliser cette option-là d’aller en DR400, écoutez la récupération des hautes lumières est le meilleur en DR400. C’est clair. Et c’est vraiment à ce moment-là qu’on peut bénéficier au maximum de cette fonction-là et je pense même qu’il aurait pu créer un DR800 probablement.

Alors, si on regarde et qu’on zoome dans l’image, on va se rendre compte que cette fonction-là a généré un peu plus de bruit. C’est-à-dire que regardez le cadre de la photo, le fait d’être pris à DR800, on a un tout petit peu plus de grain. Alors ici, je suis zoomé en 400 fois pour que vous puissiez le constater, mais le fait est que c’est une fonction qui dégrade un tout petit peu la qualité. C’est normal puisque vous êtes en train de fouiller « dans le fichier RAW » et donc évidemment là, on a le DR100 qui est à gauche et on a le DR400 qui est à droite. On voit que la qualité du DR100 est meilleure que la qualité du DR400.

Tout le problème que j’ai avec cette fonction-là, c’est que c’est automatique que les gens ne sachent pas ce que cela fait et que cela pose quelques problèmes dont on va parler tout de suite. Alors maintenant, on va revenir sur les raisons. Je vais détailler un peu plus finalement parce qu’elle part d’un bon sentiment cette fonction. Elle part du bon sentiment de dire qu’on va essayer d’étendre fictivement la plage dynamique et au lieu d’avoir des zones qui vont être toutes blanches, on va essayer de récupérer un maximum de détails dedans.

Mais pourquoi donc j’ai décidé de la déconseiller et pourquoi j’ai fait cette vidéo justement ou je dis : n’utilisez pas. Alors, j’ai fait une liste des raisons parce que quand même du coup j’ai pris le temps de poser ces raisons-là.

Un, on soupçonne quoi qu’il arrive, quoi que vous en pensiez, l’appareil photo a des performances qui sont limitées. Tout ce qui vient causer du temps de processeurs ralentit l’appareil photo. Il consomme de la batterie et ralentit l’autofocus puisque l’autofocus est lié à la puissance du processeur et aux temps disponibles dans le processeur.

Donc, on l’a vu par exemple lorsque vous faites afficher l’image, la photo automatiquement derrière à chaque fois que vous prenez une photo, on voit que l’autofocus est parfois un peu moins réactif. Je soupçonne cette fonction-là par exemple de ralentir aussi l’appareil photo puisque pendant que cette fonction-là, elle est en train d’analyser l’histogramme pour savoir exactement qu’est-ce qu’elle va devoir faire, est-ce qu’elle va devoir utiliser le DR100, est-ce qu’elle va devoir utiliser le DR200, elle ne fait pas autre chose.

Et notamment, elle n’a pas forcément toute la puissance si vous êtes en AF-C pour venir analyser la mise au point. Donc cela, c’est quelque chose qu’on trouve régulièrement dans les forums et je me suis dit : effectivement, cela paraît plausible comme raison.

L’appareil fait un choix

La deuxième des raisons, c’est que l’appareil photo a tendance des fois à se planter. Alors, vous ne l’avez peut-être pas eu comme bug, mais le fait est que je ne savais même pas qu’il existait non plus, mais à force de discuter avec les gens qui ont des problèmes, on se rend compte que l’appareil photo aussi, il y a des petits bugs dans cette fonction-là et on s’aperçoit que par moment l’appareil photo va complètement délirer sur la valeur ISO qu’il doit afficher.

Alors, certains bugs disparaissent lorsqu’on rééteint l’appareil photo, mais souvent il faut réinitialiser l’appareil photo pour retrouver un comportement normal. Et cela a priori, tous les gens qui ensuite quand je leur dis : mettez DR auto, vous le mettez à DR100, ils n’ont plus aucun problème. Alors, je ne sais pas pourquoi cela arrive à certains, je ne sais pas pourquoi cela arrive à d’autres.

Le X-Pro2 a l’air plus touché par exemple que les autres, je ne sais pas. Je n’en sais rien, sincèrement. Tout ce que je peux voir c’est que ces gens, ils arrivent avec un bug, je leur dis : essayez cela et ils disent : « ah oui, le problème est résolu. » C’est tout ce que je vois finalement.

La troisième des raisons, c’est parce que les logiciels de posttraitement n’aiment pas du tout cette fonction-là. Alors là aussi, il y en a certains qui vont dire : « oui, mais moi je n’ai pas de problème. » Peut-être, mais là vous allez voir, je viens juste de tourner la séquence que vous venez de voir du coup à l’ordinateur et vous avez vu lightroom, je ne sais pas pourquoi, il est devenu fou.

D’un coup, il éteint ensuite, il rallume la lumière. L’histogramme, il n’est pas cohérent avec ce qu’il affiche. Le fait est que Fujifilm s’amuse avec les données de prise de vue, il s’amuse avec les metadata et que les logiciels de posttraitement, ils sont censés suivre cela et on sait très bien que leur priorité aujourd’hui ce n’est quand même pas de décrypter les fichiers RAW et les fichiers JPG.

Pour les fichiers JPG, il y a moins de problèmes parce que l’image, elle est brute. Mais du moins les fichiers RAW qui sont fournis par Fujifilm et qui sont parfois un peu exotiques, notamment au niveau de cette fonction-là.

Donc du coup, on a des logiciels de posttraitement qui pour certains, cette fonction-là, elle est vraiment mal codée. Pour d’autres, elle est bien codée. Pour d’autres, elle n’est pas du tout codée. Et au final, on a quelque chose qui est vraiment moyen. Donc pour les fichiers RAW personnellement, je pense que cette fonction-là, elle ne devrait pas être utilisée parce que cette fonction-là, elle impacte les fichiers RAW.

Alors, si vous n’utilisez SILKYPIXa priori, cela ne pose aucun problème sur le logiciel de Fujifilm. Mais sur les autres logiciels et même lightroom dans la dernière version, même moi personnellement, j’ai encore des problèmes. Donc, c’est encore une fois une raison pour moi de dire je le mets à DR200 et l’exposition vous avez vu, je peux le reproduire à la main. C’est à moi de savoir que je protège mes hautes lumières et je préfère mille fois quand je suis conscient de ce que je fais que quand je laisse l’appareil photo faire des choses à ma place.

D’autant plus qu’il ment l’appareil photo et il me dit qu’il prend la photo à ISO 800, mais ce n’est pas vrai, il prend la photo à ISO 200 l’appareil photo. C’est juste que c’est une manière pour me dire qu’il y a un moment donné, il y a un curseur qui a permis de relever les ombres.

Ensuite, pourquoi il y a des gens qui veulent utiliser le décalage de programme ? Bon, je ne sais pas pourquoi ils utilisent le décalage de programme, mais à la limite ce n’est pas notre problème. S’ils ont envie d’utiliser le décalage de programme, pourquoi cette fonction-là empêche le décalage de programme ? Donc cela aussi, c’est un truc un peu bizarre. Mais le fait est que vous mettez DR100, le décalage de programme, il refonctionne.

Alors, tout le monde n’utilise pas le décalage de programme, mais vous en conviendrez que cela fait quand même de nombreuses raisons pour lesquelles les gens ne sont pas contents et pour les gens ensuite, ils arrivent et ils disent : ouais, mais j’ai un problème. Et ces raisons-là, je trouve, elles sont régulièrement liées à cette fonction-là.

Ensuite, il y a une dernière raison, c’est tout simplement que les gens, ils ne savent pas forcément que cette fonction existe. Et cette fonction, elle va modifier leurs valeurs ISO. Donc, si vous restez en DR auto, en l’occurrence les photos vont être prises à ISO 400, certaines photos.

Quand on regarde pourquoi la photo a été prise avec ces métadonnées, sincèrement si on ne sait pas que cette fonction a été utilisée, comment elle fonctionne, on se demande vraiment pourquoi nos photos, elles sont prises à ISO. Malgré tout le fait qu’on ait utilisé ces curseurs, qu’on ait sous-exposé, qu’on ait réexposé, etc., la qualité se dégrade quand même un peu. Et ces gens-là, ils viennent, ils arrivent, ils posent des questions et ils disent : « mais pourquoi mon appareil photo, il commence ISO 400. Il est fou mon appareil photo. » Alors qu’en fait ce n’est pas le cas, l’appareil photo fait ce pourquoi il est configuré.

Donc la dernière des raisons, c’est que la détection est purement aléatoire. C’est-à-dire que vous allez essayer cette fonction-là, vous allez vous rendre compte que le fait qu’il passe de DR100 à DR200 quand vous êtes en DR auto, c’est un peu aléatoire. Il y a des fois, il n’y a aucune raison de passer en DR200 et lui, il passe en DR200. Pourtant, il n’y a pas de raison.

Des fois, il faudrait passer et il n’y passe pas. Je pense que toute la difficulté qu’ont les ingénieurs fujifilm à faire cette fonction-là, c’est justement de l’activer au bon moment. Et l’activé au bon moment des fois, il suffit qu’il y ait un petit reflet dans l’eau par exemple, ou un petit reflet sur une vitre d’un coup cette fonction-là et elle s’active.

Quand même quand vous utilisez cette fonction-là, vous avez une sous-exposition d’un stop qui se fait sur votre photo. Ce n’est pas gravissime, mais quand même tout cela je trouve que ce n’est pas terrible. Bon, ce n’est pas les seuls Fujifilm. Il ne faut pas blâmer le fujifilm. Nikon à l’époque où j’avais des Nikon, il avait un truc qui s’appelait : le D-Lighting, D-Lighting Actif pas. Bon bref, on pourrait le faire avant ou après avoir pris la photo, mais ce n’était pas terrible non plus.

DR : Ma recommandation

Grosso modo, la recommandation aussi c’était de le désactiver parce que sincèrement, bon tout cela, ce n’est pas gadget, mais presque. Alors voilà, moi c’est ma position. Ma position, c’est de dire globalement désactiver cette fonction-là parce qu’elle cause plus de problèmes que ce qu’elle résout comme problème.

Bon après, si vous êtes content de cette fonction-là et que vous souhaitez l’utiliser, j’aurai toujours tendance aussi à vous dire de désactiver DR auto parce que mon conseil, ce n’est pas de venir vous dire que vous ne devez pas utiliser cette fonction-là, mon conseil c’est de venir vous dire que cette fonction-là en DR auto, elle ne marche pas très bien et il faut en être conscient. Ce qui me pose le plus de problèmes, c’est que les gens ne soient pas conscients de cette fonction-là.

Puisque si vous en êtes conscient, après tout si vous shootez en JPG, vous avez peut-être plutôt intérêt à le faire manuellement et à passer en DR400 parce que comme je vous ai montré sur l’ordinateur, le vrai gain pour moi, il est quand vous êtes plutôt à DR400. Et, je pense que s’il y avait un DR800, potentiellement on utiliserait ce DR800 pour avoir une plage dynamique encore plus élevée puisque cette fois-ci, on aurait vraiment des curseurs qui serait poussée au maximum.

Bon, fujifilm ne le propose pas, mais quoi qu’il arrive, le fait de rester en DR auto, cette fonction-là, vous ne l’utilisez pas puisque vous restez bloqué à DR200 qui ne permet pas d’avoir le meilleur des résultats. Pour moi le meilleur des résultats, il est à DR400. Donc, soit vous faites du RAW, vous oubliez cette fonction. À mon avis, si vous faites du RAW, c’est que vous savez faire une prise de vue et donc vous savez protéger les hautes lumières. Donc, vous protégez les hautes lumières et cette fonction-là, c’est qu’un gadget.

Si vous utilisez du JPG, cette fonction-là, elle peut être utile, mais je vous conseille plutôt de le faire manuellement. C’est-à-dire que vous ne faites pas confiance à la détection de Fujifilm. De toute façon, fujifilm ne s’autorise pas à utiliser DR400. Fujifilm utilise DR100 ou DR200 quand vous êtes en DR auto. Donc, vous utilisez le DR400 quand vous avez besoin que vous détectiez vous qu’a priori la photo serait meilleure.

Vous pouvez aussi faire un bracketingde plage dynamique. Si vous voulez vous faire votre propre opinion sur ce DR, vous vous mettez en bracketingde plage dynamique et à chaque fois que vous allez faire une photo, votre appareil photo va faire les trois photos. Il va faire la photo en DR100, en DR200 et en DR400 et vous allez pouvoir voir si vraiment il y a une différence avec cette fonction-là. Vous allez voir que des fois il n’y en a pas, des fois il y en a, mais en tout cas pour moi, cette fonction-là, elle n’est pas assez claire, elle doit être faite manuellement.

Je ne vous dis pas d’utiliser, mais elle doit être faite manuellement, elle ne doit pas être faite en auto, elle ne doit pas être utilisé avec les RAW et il faut faire attention parce que quand même, je trouve, elle génère un certain nombre de problèmes.

 

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Damien BERNAL

Je m’appelle Damien BERNAL et j’ai créé ce blog pour partager ma passion avec vous.  Sony avec sa gamme Alpha a créé un univers très riche et nous allons l’explorer ensemble. Les articles sont la pour répondre à vos questions.

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Une réponse

  1. Bonjour
    J’utilise les Fuji gfx en 50 et en 100 millions. Je souhaite totalement désactiver en raw et en jpeg le DR. ça casse l’éclat des images et je sais récupérer le cas échéant les écarts soit à la prises de vues soit en post Prod. Les fichiers raw des Hasszkbkads sont plus purs. Merci.

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