Le fujifilm X-T3 est maintenant dans toutes les bonnes crèmerie. Après ce long test du Fuji X-T3, il est maintenant temps de le confronter à la concurrence et notamment aux capteurs plein format comme celui du Sony A7iii. Dans cette vidéo, je vais essayer de vous montrer concrètement la différence sur les photos que produisent le capteur APSC du X-T3 et celui plein format du A7iii.
- Est-ce que l’écart de piqué est significatif ?
- Est-ce que la différence de dynamique permet au plein format de régler tous les problèmes de plage dynamique ?
- Est-ce qu’on voit beaucoup de différence concernant la montée en ISO ?
On étudie ensemble une série de photo comparative pour voir si vraiment, un capteur plein format, ça change tout !
Catalogue Lightroom version JPG : https://www.dropbox.com/s/r6n14qrdp457hr9/ComparatifJPEGA73XT3.zip?dl=0
Cette vidéo fait partie de la série de vidéos « Comparatif Sony A7 iii et Fujifilm X-T3 » :
- APS-C vs Plein Format (full frame) : quelle différence de qualité d’image, bokeh, dynamique, ISO
- Comparatif Sony A7iii et Fuji X-T3
- Comparatif APS-C et Plein format : Ma conclusion
- Photo de paysage : Sony FE 16-35 F4 vs Fuji XF 10-24 F4
La vidéo « Test Fujifilm X-T3 : Quel écart avec un Sony A7iii ? »
→ Cliquez ci-dessous pour démarrer la lecture de la vidéo :
Le script de la vidéo « X-T3 face au A7iii »
→ Attention, je vous aide en vidéo et le texte ci-dessous n’a pas vocation a être lu car il a été généré automatiquement. Intéressez-vous plutôt à la vidéo ci-dessus donc 🙂
Bienvenue dans cette vidéo. Aujourd’hui, on va parler du X-T3 et on va le mettre face au Sony A7 III. Pourquoi ? Je sais qu’il y en a déjà qui sont en train de bondir. Rasseyez-vous tout simplement parce que c’est une des requêtes les plus demandées sur Google et parce que c’est une des questions qu’on me pose le plus par mails, j’ai promis cette vidéo à des dizaines de gens.
Comparatif Sony A7iii contre Fuji X-T3
Alors, pourquoi se comparer au Sony A7 III ? Tout simplement parce que c’est un appareil photo qui clairement va marquer son époque et c’est un appareil photo qui a mis la barre très haute à une gamme de prix qui est plutôt abordable même pour des amateurs. Alors, ne sautez pas tout de suite, je sais très bien qu’il vaut aujourd’hui dans les 2300 €. Mais aujourd’hui quand on regarde le marché de la photo, 2300 € pour ce qu’il offre, ce sont des performances qui potentiellement peuvent s’offrir aussi à un grand public.
Alors, la question qui se pose en fait, c’est évidemment le Sony A7 III va forcément être meilleur en qualité d’image. Il a un capteur qui est 2.2 fois plus grand que le capteur du X-T3. Mais le problème c’est que souvent on dit : oui, mais il est meilleur. Mais à quel point ? Tout cela, c’est très subjectif et quand vous lisez le test de l’un et que vous lisez le test de l’autre, vous pouvez tout imaginer en fait.
Vous pouvez imaginer que le Sony aurait toujours fait mieux, ou vous pouvez imaginer que le X-T3 aurait forcément fait moins bien. Alors que la vérité des fois il est un peu plus subtil que cela. Donc l’idée de cette première vidéo, cela va être de regarder la qualité d’image de ces deux appareils et d’essayer de mettre des photos sur ces concepts-là.
Comparatif de photos
On va essayer de regarder la dynamique, le piqué, la montée en iso. Comme cela, cela va vous permettre de voir à quel point la différence est sensible ou non en fonction des situations, et surtout d’avoir une bonne idée de qu’est-ce qui distingue ces deux appareils photo-là pour vous faire un choix à la maison.
Ne comptez pas sur moi ici pour prendre spécialement parti pour l’un ou pour l’autre. Je vais sincèrement essayer de vraiment rester neutre. Je ne suis pas payé par Fujifilm ou par Sony ou par qui que ce soit. Donc moi, je n’ai pas forcément d’intérêt à privilégier plutôt l’un ou plutôt l’autre.
Je parle depuis le mois de juin de faire un site qui s’appelle lesguidessony.com, donc ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer à insulter Sony. Vraiment, je n’ai absolument rien contre Sony. J’ai eu quasiment tous les appareils Sony depuis l’A7 II. Donc vraiment, je n’ai absolument rien contre Sony que les choses soient vraiment claires.
Beaucoup de biais !
Pour le reste, sachez que quand on fait une comparaison comme cela, il y a vraiment plein de choix de possibles. Lorsque j’avais fait la comparaison du X-H1 vs l’A7 III, déjà à l’époque j’avais fait une comparaison en JPG sorti de boîtier. Ici, j’ai décidé de faire les choses un peu différemment et j’ai décidé de comparer des RAW, de comparer des RAW des fois qui sont un peu développés de façon à ce qu’on puisse comparer des choses qui sont pareilles.
En effet, une des choses que j’ai voulu faire ici, c’est de faire un test grandeur nature dans la vraie vie. Donc clairement, j’ai vécu avec ces deux boîtiers à la main depuis 5 jours. Donc du coup, j’ai essayé de faire les mêmes photos avec l’un et avec l’autre et je ne me suis pas mis en mode manuel. C’est-à-dire que je n’ai pas essayé de reproduire l’exposition de l’un puis l’exposition de l’autre. Je considérais que ce n’était pas intéressant.
Tout simplement, le Sony a un iso qui démarre à 100 pour avoir la meilleure qualité, le Fujifilm a un iso qui démarre à 160 pour avoir la meilleure qualité. Cela demande des conversions du moins qui ne me semblaient pas intéressantes à faire.
Je n’ai pas voulu brider le Sony et mettre tous à 160 parce que vous m’auriez dit : « mais là mon gars, tu dois être en train de diminuer la qualité du Sony. » Donc, je n’ai pas voulu non plus faire des conversions de f-stop en permanence. Je me suis donc mis en mode A ou en mode S et j’ai fait des photos dans la vraie vie.
Cela m’a permis en plus d’évaluer comment les deux appareils photo géraient leur exposition et j’ai trouvé cela intéressant. Cela m’a permis aussi tout simplement de prendre plaisir à faire des photos parce que là si je devais reproduire toujours les mêmes conditions pour l’un ou pour l’autre. C’était un peu embêtant.
J’essaye d’avoir toujours la même focale, j’essaye d’avoir toujours le même cadrage. Au niveau de l’ouverture, des fois je suis à ouverture constante, des fois je suis en ouverture équivalente pour varier un peu les plaisirs et pour répondre un peu aux deux attentes.
Ensuite, j’ai fait les photos. On va aller voir les photos. Mais sachez qu’il y a forcément un biais. Quand on fait ce genre de comparatif-là, je vous engage si vous avez l’occasion un jour de le faire à essayer de le faire à la maison. C’est extrêmement compliqué.
D’autant plus quand on le fait dans un environnement qui n’est pas contrôlé, quand on le fait, comme je l’ai fait là pendant 5 jours dans la vraie vie. Dans la vraie vie, les choses ne sont pas toujours aussi faciles que lorsqu’on maîtrise aussi bien la lumière à droite et à gauche. Donc, j’ai fait ce que j’ai pu. Moi, je vous livre quelque part mon travail et c’est à vous de dire si cela vous aide ou si cela ne vous aide pas.
Sachez que je tourne cette vidéo en 4k exceptionnellement de façon à ce que là maintenant, on va aller sur l’ordinateur que vous puissiez avoir la meilleure image possible et que vous puissiez mieux voir les différences possibles sur l’ordinateur. Donc, on va aller sur l’ordinateur.
Configurations de test et protocole utilisé
Dans cette première vidéo, on se concentre sur la qualité d’image. Je ferai une deuxième vidéo qui arrivera en suivant dans la chaîne où on parlera un peu plus de tous les autres paramètres que la qualité d’image, qui sont parties prenantes aussi quand on achète un boîtier et on fera la conclusion dans cette deuxième vidéo. Allez, on va sur l’ordinateur et on se retrouve après.
Petit point sur le matériel utilisé, je confronte donc le X-T3 auquel j’ai mis le XF 16-55mm f2.8 qui est le 24-70mm f2.8 gamme pro donc de chez Fujifilm, au A7 III avec le Tamron 28-75mm f2.8. C’est un objectif dont on a énormément parlé le Tamron 28-75mm parce que c’est un 24-70mm quasiment full frame qui est vendu pour 900 € seulement. Il est très léger. Il est plus petit que les autres.
Quand on regarde les tests à droite à gauche, partout où j’ai regardé, ils disent que le piqué est sublime sur ce Tamron, que l’autofocus fonctionne bien après la mise à jour. Donc, la comparaison me paraît plutôt pas mal puisqu’on est sur à peu près les mêmes types de prix à droite et à gauche. À noter que quand on fait l’assemblage de tous ces prix-là, la différence, on arrive à 723 € de différence. Le Sony plus cher de 723 €, notamment parce que le boîtier nu est beaucoup plus cher.
Sur l’ordinateur, on est dans Lightroom. Lightroom est connu pour ne pas lire toujours de manière optimale les RAW Fujifilm. Alors, cela introduit un biais puisqu’ici on va comparer des RAW Fujifilm bien lus avec des RAW Fujifilm pas toujours très bien lus. C’est pourquoi j’aurais pu le faire dans Capture One Pro, on n’aurait pas eu besoin de cela.
Mais ici, je vais utiliser donc le plug-in Iridient X-Transformers quand je viens comparer le piqué, comme cela avec le plug-in Iridient qui s’occupe de la dérawtisation des fichiers Fujifilm, je vais avoir quelque chose qui est comparable et qui ne va pas handicaper Fujifilm.
Donc cela, cela introduit un biais supplémentaire. Je suis transparent avec vous. Quand je vous ai dit je suis en mode A ou en mode S, je laisse donc la mesure de l’exposition décidée et je vais me rendre compte que par moment, le Sony expose un peu plus que le Fujifilm qui a forcément une différence d’exposition qui est due à la photométrie différente de ces boîtiers-là. Donc parfois, je me suis permis de réajuster l’exposition.
Par exemple ici sur l’assiette, on va s’apercevoir que sur la photo Fujifilm, j’ai mis un +0.3 d’exposition. Je compare donc à exposition égale, du moins j’ai essayé. Je ne prétends pas être passé sur toutes les photos, mais l’idée c’est que quand je vous montre de photos, si possible on a exactement la même exposition et qu’on compare des choses comparables.
Comparaison étape par étape
Alors ici, vous êtes dans la version courte puisque je viens déjà de tourner cette vidéo et elle faisait plus d’une heure. J’ai décidé que c’était beaucoup trop long, donc du coup on va faire ici les choses de manière beaucoup plus courte en allant droit au but pour que cela reste quand même visionnable et que vous ayez à peu près le même contenu.
Différences de couleur entre Sony et Fuji
La première des choses que je souhaite vous dire donc du coup, c’est qu’on va s’apercevoir que la colorimétrie de toute façon de ces deux boîtiers n’est pas la même et que cela va dépendre un peu des scènes. On va avoir des scènes, par exemple des scènes de nature où la différence de colorimétrie ne va pas forcément sauter aux yeux. Clairement, on a des scènes où on ne voit pas beaucoup différences.
Vous voyez ici les photos que je vous montre, on ne voit pas de grosse différence de colorimétrie, mais on a des scènes qui la plupart du temps quand cela comporte un humain, on va s’apercevoir que clairement on n’a pas du tout les mêmes couleurs et on a toujours l’impression avec le Sony d’être à la golden hour toute la journée. Donc ici par exemple une photo qui est prise, alors même qu’on n’est pas à la golden hour.
Mon fils venait de courir, la teinte un peu rouge qu’on a sur le Fujifilm à gauche, elle est réelle, alors qu’il est complètement jaune sur ici ma teinte droite. Donc clairement à ce niveau-là, cela ne fait pas du tout les mêmes photos et la colorimétrie va faire partie de manière intégrante dans votre choix de boîtier.
Alors la colorimétrie, cela se règle toujours au posttraitement. Mais ici, c’est le Sony à droite. Il n’est pas comme cela le Sony à droite, rassurez-vous. Ici, c’est parce que j’avais essayé de retrouver des teintes un peu plus normales. Là, je le remets tel qu’il était proposé par Lightroom, mais il a la jaunisse Nathan. Il a un peu la jaunisse entre les deux photos. Cela, c’est quelque chose qui m’a un peu dérangé.
Je vous montre ici sur des tons de vert pris en plein milieu de la journée. Regardez, on est dans de la lumière dure, etc. On est vraiment en plein milieu de la journée et on se rend compte que d’un côté le vert, il est complètement fluo et de l’autre côté on a un vert un peu normal, un peu classique et c’est une des premières différences entre ces deux boîtiers. C’est la colorimétrie.
Comparatif du piqué
En termes de piqué ici, on ne peut pas juger le piqué à travers ces deux objectifs qu’on soit d’accord. Il faut bien mettre un objectif pour pouvoir comparer les deux appareils photo, mais ici on va s’apercevoir que le XF 16-55mm f2.8 de chez Fujifilm me semble plus qualitatif que le Tamron 28-75mm f2.8 pour Sony.
Pourtant, tous les tests en disent vraiment du bien. Tout cela pour dire que probablement que pour vraiment dépasser Fujifilm en étant chez Sony, il doit falloir des optiques de très haut de gamme et plutôt dans la gamme G Master, des optiques qui sont généralement plus chères et qui sont généralement plus encombrantes, mais très qualitative et pour lequel je suis certain que le piqué est probablement meilleur que chez Fujifilm.
Pour autant, on va le voir ici. Moi, j’ai tendance à dire qu’à un moment donné, quand on atteint un certain niveau de piqué, cela ne sert à rien d’en avoir plus. Cela ne sert à rien de laver plus blanc que blanc. Mais on va s’apercevoir globalement qu’en termes de piqué, le Fujifilm est parfaitement capable de suivre le Sony.
Et ici même avec le Tamron, le Fujifilm, je trouve, a tendance à faire mieux que le Sony. Ici par exemple, je trouve les cheveux plus détaillés, je trouve les sourcils plus détaillés. Bref de manière générale, je trouve qu’en termes de piqué, encore une fois, j’ai fait une vidéo d’une heure juste avant, donc je vais aller un peu plus vite. Mais en termes de piqué, le Fujifilm n’a aucun mal à suivre le Sony.
On va regarder quelques photos quand même. Mais pour moi, ce n’est pas un vrai sujet. Ici sur cette photo-là, on va s’apercevoir à quel point les feuilles ont des détails sur le Fujifilm. Ici sur cette photo, certes le bokeh est mieux sur le Sony puisqu’il est plus crémeux, mais par contre on voit que la profondeur de champ est vraiment petite et que finalement presque cela nuit à notre photo.
Quasiment, je préfère la profondeur de champ ici du Fujifilm qui donne plus de détails sur toutes les feuilles où toutes les feuilles sont bien nettes plutôt que celles du Sony où on a toujours la moitié des feuilles qui sont quasiment dans la zone de bokeh déjà. Franchement, c’est vraiment d’un haut niveau des deux côtés, c’est pour cela qu’à un moment donné je me dis bon à quoi cela sert une fois qu’on a un excellent piqué, à quoi cela sert de vouloir mieux.
Ici, on peut comparer le visage à iso 100. Iso 100 ici. Il est où mon iso 100. Il est ici. Donc ici, je suis zoomé à 100 %. Clairement, le piqué sur le Fujifilm est topissime, là où il est un tout petit peu mou sur le Tamron. Mais cela, je pense que c’est vraiment un biais qui est introduit par l’objectif. Le Sony est parfaitement capable de suivre le Fujifilm, mais je pense qu’il va falloir des optiques un peu plus chères.
Pour le reste, on a vu la colorimétrie, on a vu un tout petit peu le piqué. Franchement, j’avais fait longtemps sur le piqué tout à l’heure dans la version longue. Je ne sais pas si c’est vraiment utile ici de réexaminer le piqué. Ici, on peut s’apercevoir que le piqué au niveau de la cabane en bois sur le Fujifilm me semble, on voit mieux les nervures dans le bois, on voit mieux les craquelures de la peinture. Tout me semble plus qualitatif sur le Fujifilm.
Photométrie
Alors ici, je vais remettre normal. On va comparer le piqué ici sur une photo prise à ouverture f2.8. Encore une fois, le piqué du Fujifilm est topissime, vraiment aucune difficulté à suivre le piqué du Sony. Toujours ce ton un peu jaune sur le Sony alors même qu’on n’est pas du tout en golden hour ou quoi que ce soit. Donc ici, l’exposition est globalement la même. On se rend compte encore une fois que le Sony a tendance à moins protéger les hautes lumières.
Certes, le Fujifilm souvent a tendance à sous-exposer un peu, mais en fait on se rend compte que le fait de sous-exposer, il permet vraiment de conserver de manière automatique une bonne dynamique, là où le Sony joue un tout petit peu plus avec les limites. Du coup, il faut être plus vigilant je trouve quand on shoote avec le Sony que quand on shoote avec le Fujifilm, même si évidemment la dynamique du Sony est meilleure que la dynamique du Fujifilm.
Dynamique Plein format contre APSC
Donc ici, on regarde la zone de cramer sur le Sony, elle est toute petite. La zone de cramer sur le Fujifilm, elle est plus grande. Si sur ces deux photos-là je fais une exposition de -5 pour essayer de récupérer ces hautes lumières-là et que je compare, je m’aperçois finalement que je retrouve des tons bleus sur le Fujifilm que je n’en retrouve pas chez Sony. Je ne sais pas pourquoi. Et quand je regarde ici, je vais regarder à 200 %, les détails dans le crâne pour voir ce que je retrouve, la zone de cramer du Sony est certes moins étendus que la zone de cramer du Fujifilm.
Pour autant ici on est zoomé à 200 %. Bon, on a une différence peut-être d’un tiers, mais de manière générale et on va le regarder au niveau de la dynamique, je n’ai pas trouvé que le gain était si énorme que cela. Alors certes, vous voyez ici, cette zone-là qui était cramée sur le Fujifilm, elle est un tout petit peu moins cramé ici. Enfin, cela ne vient pas changer concrètement et véritablement ma photo je trouve.
Alors, c’est toujours mieux si vous êtes un professionnel. C’est clairement le top. C’est clairement ce qu’on va rechercher. Mais enfin la plupart du temps quand on est confronté à des zones de cramer, comme des reflets par exemple ici, on va s’apercevoir que de toute façon, le petit gain en dynamique qu’on va avoir l’un par rapport à l’autre, vous voyez ici les zones de cramés sont quasiment identiques, le petit gain de cramer de dynamique qu’on va avoir l’un par rapport à l’autre, il ne va pas être suffisant pour éviter par exemple de faire un bracketing.
Donc si j’avais voulu faire une jolie photo ici par exemple, j’aurais probablement fait un bracketing parce qu’on se rend compte que lorsqu’on compare ces deux photos-là, on a les mêmes zones de cramer et la dynamique du Sony n’a pas permis spécialement de sauver cette photo-là ou de faire une différence significative entre les deux.
Pour moi, on est dans l’ordre du détail finalement et cela ne vient pas changer tant de choses que cela. En tout cas, ce sont les constatations que j’en ai faites. Ici encore une fois, j’ai voulu jouer avec la dynamique, les hautes lumières et tout cela au niveau des cheveux. Et si j’essaye de récupérer cela et de regarder qu’est-ce que contient mon fichier RAW, je m’aperçois que voilà c’est cramé, c’est cramé. Et l’un n’est pas spécialement meilleur que l’autre et les zones de cramer sont identiques sur les deux photos.
Fujifilm face aux feuillages
Un des défauts attribués au Fujifilm, c’est souvent de ne pas restituer correctement les feuillages. Donc cela aussi, j’ai voulu regarder un tout petit peu, vous montrer que si vous hésitez par rapport à cela, il n’y a pas non plus le feu au lac chez Fujifilm. Bon ici, on est sur des feuillages en zoomé, donc c’est clair. Mais bon, il vaut mieux le dire. Le Fujifilm n’a aucun mal à le faire non plus.
On va regarder sur des zones. Ici, on va s’apercevoir que sur un feuillage comme cela très touffu, le Sony est un tout petit peu plus précis que le Fujifilm. Donc cela, c’est réel. On voit la différence ici. Donc, cela a toujours été un défaut du Fujifilm, mais enfin ici maintenant, vous allez pouvoir mettre des images sur le défaut. On ne parle pas de ne pas être capable du tout de le faire. On parle de quelque chose qui est effectivement un peu moins précis sur le Fujifilm que ce ne l’est sur le Sony.
Autres photos au niveau des feuillages que je voulais vous montrer. Cette photo-là qui est la photo typique qui soi-disant est impossible à faire avec un Fujifilm, j’ai été étonné de voir que les résultats sont quand même plutôt bons. Ici, je vais zoomer à 200 % pour vous montrer mieux les différences. On va s’apercevoir de toute façon qu’ici je pense que c’est l’objectif qui joue son rôle.
L’objectif est beaucoup mieux sur le Fujifilm qu’il ne l’est sur le Sony. On voit les coins du Sony ici qui sont tous flous, là où cela reste quand même suffisamment précis sur le Fujifilm. Cela, je pense que c’est plutôt à attribuer aux qualités de l’optique. Ici, il vaut beaucoup mieux avoir l’image du Fujifilm que l’image du Sony.
Vous voyez, il n’y a vraiment pas à avoir peur de ce que peut faire le Fujifilm a priori. Des détails dans la montagne pour les deux photos, bref pour moi il n’y a pas trop de problèmes. Donc cela, c’était pour vous parler des feuillages. On va maintenant parler un peu de la montée en iso. Alors la montée en iso, je vais traiter deux cas différents de nuit clairement, le full frame de nuit, il n’y a pas photo.
Montée ISO Sony vs Fuji
Le full frame de nuit, il fait rentrer plus de lumière et il arrive à avoir de meilleurs résultats. Alors ici à iso 1600 sur une photo développée, je m’aperçois que oui effectivement quand je zoome ici à 100 % à 1600 entre les deux photos, on voit une vraie différence. Pour autant, même zoomer à 100 %, elle ne saute pas aux yeux tant que cela et si on l’affichait en plein écran sur un écran 4k, je ne suis pas certain qu’on verrait une différence vraiment entre les deux photos.
Pour autant si vous aimez les tests extrêmes, ici c’est une photo qui est absolument noire. Elle est toute noire cette photo. Je vous la montre voilà. Et ici, si on essaye de récupérer des détails dans les ombres sur le Fujifilm et sur le Sony, allez mon coco, là on va s’apercevoir qu’il y a un monde entre les deux que le Sony fait des choses absolument incroyables là où le Fujifilm est absolument incapable avec son petit capteur APS-C de faire ce genre de choses.
Donc clairement si vous êtes dans les tests extrêmes comme cela, que vous vous plantez complètement d’exposition sur le Fujifilm et sur le Sony, on a beaucoup plus de latitude de travail sur le Sony que ce que propose le Fujifilm qui lui demande à être un peu plus juste en fait et on a moins de capacité à se tromper finalement.
Pour le reste, on va regarder un peu les montées en iso. Au niveau des montées en iso, globalement on va se rendre compte que moi je ne vois pas bien la différence jusqu’à iso 1600. Alors après, c’est très subjectif : est-ce que pour vous la différence, elle est importante ou pas. Je ne sais pas. Même en vous montrant les photos, probablement que cela ne va pas, vous avancez beaucoup plus. Ici, je vous montre à 1600, Fujifilm contre Sony.
Alors certes, on a l’impression que le piqué est meilleur chez Sony à gauche. Enfin pour moi, cela ne vient pas changer concrètement la photo. On a des détails dans les chevrons des deux côtés. Vous voyez, cela marche plutôt bien. Au niveau des couleurs, elle reste saturée des deux côtés. Ici si je zoome à deux fois, on va s’apercevoir effectivement qu’en étant zoomer à 200 %, le Sony est meilleur. Enfin, je suis obligé de zoomer à 200 % pour réellement voir véritablement une différence. Ce qui me semble un peu voilà.
À iso 3200, le Sony va commencer à prendre l’avantage de manière un peu plus marquée. Ici, je suis zoomé à 200 %. Je vais me remettre à 100 %. Et là effectivement, on voit une différence un tout petit peu plus marquée, mais enfin encore une fois, cela ne me choque pas plus que cela. La différence, cela va vraiment commencer à être marquée à iso 6400. Il est où mon 6400 ? Il est là.
Sony est meilleur dans les tests extremes
À iso 6400 effectivement, on a une image qui commence à perdre vraiment des détails et à perdre vraiment en piqué sur le Fujifilm et un tout petit peu moins sur le Sony. Enfin encore une fois, je trouve que la différence n’est pas si énorme que cela sur ces photos-là. Elle est maintenant à 12800 contre 12800. Et là à 2800, il n’y a pas tellement de match. C’est vrai qu’il y a beaucoup plus de bruit sur le Fujifilm que sur le Sony, ici à gauche le Fujifilm. Bref, je vous mets la montée en iso à disposition, c’est à vous de juger.
Ici, on va regarder une photo à 12800 vs la même photo à 12800. On va s’apercevoir que clairement le Fujifilm qui est à droite ici, regardez ici cette zone-là, il y a beaucoup plus de bruit. Ici sur le mur là, c’est pareil. Regardez, il y a énormément de bruit sur le Fujifilm, Fujifilm à droite. Au niveau du piqué, le Fujifilm a vraiment perdu beaucoup en détail là où le Sony est resté plutôt pas si mal, je trouve. Clairement, je ne sais pas si j’utilisais vraiment l’image du Fujifilm ou alors vraiment si j’y suis obligé, alors que l’image du Sony elle paraît vraiment beaucoup plus potable.
Si on redescend un tout petit peu et qu’on va à iso 6400, donc zoomer à 100 %. J’étais zoomé à 200 %, donc c’est vraiment un gros zoom pour vous montrer les différences. Ici sur 6400, je serai peut-être un tout petit peu moins catégorique. Je ne trouve pas qu’il y a une différence si incroyable que cela. Je ne sais pas. Je ne trouve pas qu’il y a une différence si incroyable que cela.
3200 zoomer toujours à 200 %. Alors certes, le Sony est toujours un peu meilleure, mais enfin je ne suis pas vraiment certain et si on est zoomé à 200 % que cela changerait concrètement et considérablement les photos. Donc ici à 1600, ici ils n’ont pas la même exposition. Bref, c’est difficile à faire. Donc cela, c’était au niveau de la montée en iso. Je vous laisse vous faire vos conclusions à la maison.
Autofocus Sony / Fuji
Cela fait combien de temps que je filme, 17 minutes cela va. La dernière des choses que je voulais vous montrer, c’est l’autofocus. On va se rendre compte qu’ici en fait, j’ai trois séries de rafales autofocus. On va se rendre compte que le Fujifilm est absolument incroyable. Il n’y a pas une seule photo loupée. Donc, c’est simple. J’ai trois rafales et il n’y a pas une photo loupée sur trois rafales.
Le Sony avait un peu plus de mal à suivre. Alors est-ce que c’est à mettre au compte du Sony ou est-ce que c’est à mettre au compte du Tamron qui pour rappel était mis à jour avec la dernière version ? Je ne sais pas.
Le fait est que sur le Sony, j’ai eu plus de loupés que sur le Fujifilm. Je ne vais pas vous montrer les trois pour gagner du temps. On va regarder à la limite la rafale ici sur cette scène-là. Les photos de toute façon au niveau du piqué sont sur les dos, sublimes. Donc là, on est sur le Fujifilm, zoomer à quel pourcentage ? On va zoomer à 100 % et on va s’apercevoir, je vais vous montrer toute la rafale pour vous prouver que c’est net.
Mais de toute façon sur toute la rafale, aussi près qu’elle soit et c’est le cas sur les trois rafales ici puisque j’ai gardées pour le test, j’en ai fait six en tout, il n’y a pas une seule photo floue. Elles sont toutes nettes ces photos, même quand elles se rapprochent et que cela commence à être très difficile parce que la profondeur de champ est très réduite. Regardez le bokeh, il est très profond, même celle-là. Vous voyez, elle est absolument nette, incroyable. Cela, c’est le X-T3.
Sur l’A7 III, on va se rendre compte que c’est net, mais il va avoir tendance à perdre son sujet et par moment à décrocher un peu. Alors là pour l’instant, tout est net. Là, il est en train de perdre le focus. Là, il l’a perdu là. Là aussi, il l’a perdu là. C’est vraiment moyen. Là, c’est moyen. Là, il a regagné. On voit bien la différence de piqué où là c’est très mou et là c’est très bon. Et là, il est en train de le reperdre. Là, il l’a perdu. Et là, il l’a repris là. Donc, il hésite plus au niveau du Sony A7 III.
On ne va pas se le cacher, on est sur deux appareils photo avec un autofocus incroyable. Tout cela pour dire que j’entends à longueur de journée que le X-T3 ne suit pas et n’est pas au même niveau. Sur 5 jours que j’ai passés, basé sur les objectifs avec lesquels j’ai fait les tests, franchement le X-T3 n’avait pas du tout à rougir et même m’a semblé un peu meilleur.
Diffraction
Un dernier détail que je voulais vous montrer, c’est donc sur cette photo. Cette photo, je l’ai pris à f22 pour jouer un peu avec les limites de la diffraction. Alors clairement quand on est à f22 c’est compliqué. Mais on se rend bien compte qu’ici c’est très compliqué pour le Fujifilm qui a vraiment perdu beaucoup en piqué. Donc ici, je suis zoomé à 100 %. Je vais zoomer en 200 % pour que ce soit évident à noter. Mais on voit bien que l’image est quasi-flou à gauche sur le Fujifilm alors qu’elle reste avec un piqué acceptable sur le Sony à droite.
Donc, la diffraction vient vraiment percuter beaucoup plus le Fujifilm que ce qu’il ne le fait sur un APS-C. Alors encore une fois, on est dans les extrêmes. On est à f22. Ce n’est pas quelque chose qu’on fait tous les jours, mais cela vient appuyer un peu plus que le fait d’avoir un grand capteur va vous donner plus de latitude de travail.
Alors ici, on voit que le soleil n’est pas le même sur les deux. On a un rond de soleil cramé beaucoup plus grand sur l’APS-C que sur le full frame. Enfin, ce n’est pas la dynamique qui a vraiment joué sur cela, c’est l’exposition. On voit qu’ici j’ai les mêmes paramètres d’exposition quasiment 1/160ede seconde f22 pour les deux sauf que je suis à iso 160 sur le Fujifilm. Donc du coup, j’aurais dû avoir une vitesse beaucoup plus rapide.
Donc en fait, j’ai laissé rentrer plus de lumière sur le Fujifilm que sur le Sony. Ce qui explique cette différence de rond de cramé au milieu. C’est pour cela que les soleils sont comme cela. C’est ma faute. C’est moi qui aurais dû faire une correction d’exposition plus importante. D’ailleurs, j’avais fait -1.
On voit que cela n’a pas suffi. J’aurais probablement dû faire probablement -2 ou faire un bracketing. Alors que peut-être que sur le Sony, sur cette photo-là en tout cas, cela a été mieux géré. On voit par contre au niveau du reflet dans l’eau que les zones de cramer sont globalement identiques sur les deux appareils photo que cela n’a pas changé grand-chose.
Voilà au niveau de l’autofocus. Je réfléchis si j’ai d’autres choses à vous montrer. Je pense qu’on va s’arrêter là pour garder la vidéo correcte. Je vais vous mettre quelques images. Donc ici, je vais faire des exports. Alors, pensez bien que ce n’est pas des exports de JPG sorti du boîtier, ce sont des exports ici de ce que je viens de vous montrer. Je ne sais pas ce que je vais mettre.
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